ça sent
dimensions variables, 2016
je sens. je sens et je fais un tour. je sens et je fais un tour dans la rue. ce n’est pas possible de se promener, sans sentir des odeurs. rien n’est possible, sans inhaler de la substance odorante. peu importe ce qu’il est en train de faire ; de dormir, de bavarder, de penser à autre chose ou de s’indigner, un vivant, il sent, régulièrement.
je fais un tour. je fais un tour dans la rue et je sens. je note. je note ce que ça sens. ou ce qui me revient. où, quand ou comment. la note témoigne qu’une chose invisible mais concrète, a existé, à un moment, à un lieu. je l’imprime sur une fine bande et je la colle sur place. un plan écrit raconte comment se rendre à chaque inscription.
lâcher, cacher, détourner, préciser, reporter, brouiller et ralentir. sortir du monde à voir, de la perspective, de la hiérarchie, de l’efficacité, du contrôle.
dans le cadre de l’exposition « micro city lab » à indie art hall gong, ce travail a été réalisé dans deux quartiers différents à séoul ; yangpyeongdong et daerim-dong. ces deux plans sont mis à disposition des visiteurs à indie art hall gong durant l’exposition. les bandes de notes, restent dans la rue.
photographie seulki choi lee
photographie seulki choi lee
photographie seulki choi lee
photographie seulki choi lee
photographie seulki choi lee
photographie seulki choi lee
photographie seulki choi lee
photographie seulki choi lee
photographie seulki choi lee
photographie seulki choi lee
photographie seulki choi lee
photographie seulki choi lee
photographie seulki choi lee
photographie seulki choi lee
photographie seulki choi lee
photographie seulki choi lee
photographie seulki choi lee
photographie seulki choi lee
photographie seulki choi lee
photographie seulki choi lee
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